2. personality
Mon groupe sanguin me décrit avec perfection. Si je vous dis que je suis capricieuse, discrète, un brin sans gêne et difficile à cerner, vous dites ? « Xia He est du groupe AB, c'est sûr ! » - et vous avez parfaitement raison. Je suis imprévisible et intuitive mais pas seulement. J'ai une double personnalité. Je suis de surface quelqu'un d'adorable, je suis même relativement gentille, mais en même temps, je suis l'opposée. J'ai tendance à m'emporter très rapidement et facilement. Un brin agressive, je supporte mal les critiques et ais tendance à n'avoir peur de rien et à Gyokuseki j'ai cru comprendre que c'était pas forcément une qualité. Cependant je m'adapte sans grandes difficultés à pas mal de situations. J'aime prendre des risques et j'ai le chic pour m'entourer de gens étranges. Il faut croire qu'en tant que personne jugée déjà bizarre de par son groupe sanguin, j'attire mes semblables. Ce n'est pourtant pas inconnu: les AB s'attirent mutuellement. J'en suis l'exemple parfait !
Je ne suis pas une adepte de la violence et même si j'ai grandi entourée par des yakuzas, je n'ai jamais tenue une arme dans mes mains, pas même une batte de base-ball. Je crois qu'on peux dire que je suis pacifique dans l'âme même si j'ai tendance à chercher les embrouilles inconsciemment. Je suis tout feu, tout flamme. Je ne détiens pas toutes les connaissances et même si je déteste qu'on me contredise, je suis capable de temps-en-temps de mettre mon orgueil de côté. Hormis mes défauts, j'ai le dialogue facile et plus encore, je souris en tout temps. Je croque la pomme qu'est la vie à pleine dents. Je respire l'optimisme oui !
Pour me résumer en quelques mots : je n'ai pas la langue dans ma poche, je suis
directe et manque parfois de tact.
Susceptible et orgueilleuse j'ai du mal a accepter la critique. Je suis relativement
discrète, surtout en ce qui concerne mes origines. J'ai de surcroît le sens de la famille et du devoir. Oh et j'oubliais, je suis un brin
charmeuse aussi. Une mauvaise habitude de petite princesse. Cependant, je suis
gentille les trois/quart du temps et je ne mord personne sans raison.
Quant à mes goûts, je dirais que j'aime les choses luxueuses. J'aime qu'on me gâte et qu'on me fasse plaisir. J'aime manger, surtout les desserts. Je ne mange d'ailleurs presque que ça. Je suis végétarienne dans le sens large du terme. Je ne mange pas de viande mais je ne me prive pas pour ce qui est du reste. Je suis une grande consommatrice de produit laitier et de fromage. La pêche est mon fruit préféré. J'aime les choses simples comme me poser au soleil avec un manga, faire du running sous la pluie ou encore dessiner. Je ne déteste pas grand-chose, du moins je n'ai pas grand-chose qui me vient à l'esprit là maintenant. Ah si, je hais la neige ! C'est sale et c'est froid. Le printemps, avec la floraison des Sakuras, c'est tellement plus agréable en plus d'être beau !
3. history
Je suis une princesse et mon royaume n'a rien de très attrayant. Mon père Hashimoto Ryuunosuke est un Wakagashira, futur Oyabun tout désigné. Si vous ne savez pas ce que ces deux termes veulent dire, sachez que la famille Hashimoto dont je suis l'unique héritière encore vivante à ma connaissance, trempe dans le milieu de la pègre. Le Wakagashira s’apparente au titre de premier lieutenant et l'Oyabun est le chef de la famille, cela va de soi, pas vrai ? Nous faisons partis de la mafia, oui et je n'en suis pas honteuse. Il faut savoir que j'adore mon père génétique (je le précise car les yakuzas sont une famille au sens général du terme et ce, même si les liens de sang n'existent pas. Il est donc nécessaire de faire la distinction) et qu'il est un peu tout pour moi. Tout d'abord parce qu'il est la seule famille de sang qu'il me reste, ma mère s'étant tiré lorsque j'avais deux ans. Mon père m'a alors élevé tout seul, aidé par les gars du clan, soit les Kyodai et les Shatei. Je ne suis pas une Kobun même si c'est le souhait de mon père et si je suis la petite protégée de la famille, j'en suis aussi plus ou moins écartée. Ne serais-ce que par protection. Ma famille est donc à la fois petite (mon père, mon chat et moi) et grande à la fois (l'organisation même qui compte 37 investis que je ne connais pas tous, je vous rassure). Je les adore tous ! Presque.
Quant à mon histoire, hé bien il n'y a pas grand-chose à en dire. Pour le commun des mortels, je vis une existence totalement en dehors du temps alors que pour moi, je vis une expérience des plus exténuante. Jeune fille, j'étais déjà la petite chouchoute des Kobuns pris en charge par mon père. J'ai toujours été surprotégée et considérée comme une petite chose toute fragile. Un peu comme une fleur. Ce qui explique que je sois devenue capricieuse et confiante. De par le statut de mon père, j'ai toujours obtenu tout ce que je souhaitais sans avoir à le demander deux fois. Je suis née dans un landau en or. Et même si mon existence est ce qu'elle est aujourd'hui: relativement simple et gâtée, j'ai cet amer regret en moi, celui de ne pas connaître ma mère. Encore aujourd'hui mon père refuse d'en parler, ce que je sais d'elle je le tien d'un bon ami à mon père. Son départ a laissé une cicatrice béante dans le coeur d’artichaut de mon père et dans ma vie en générale. Au collège, j'ai tout fais pour la retrouver, jusqu'à faire du charme aux plus vieux des Kyodai du clan. Tentative soldée par un cuisant échec. Avec le temps j'ai fini par abandonner tout espoir de la retrouver. Je conserve une simple photo d'elle et son nom de famille que j'ai tenu à revêtir à mon entrée à Gyokuseki, histoire de couvrir le milieu d'où je viens quoi.
Mon enfance plus précisément a été dictée par une ligne de conduite assez droite. Ce code d'honneur que mon père a tenu à m'enseigner et que j'ai appris à mes dépends à respecter, histoire d'éviter de me faire gronder par l'Oyabun (et il fait sacrément peur quand il est en colère, croyez-moi !). Ne pas parler du clan à l'extérieur, ne pas voler, ne pas toucher à la drogue, me comporter en bonne citoyenne. Autant de prétextes qui semblent finalement naturels pour n'importe qui mais qui ne l'étaient pas pour moi. Je ne pouvais parler à personne de mes origines, je devais être discrète. Je ne pouvais pas me lier réellement d'amitié avec les autres filles de mon âge puisque je ne pouvais pas les inviter chez moi. Tant de restrictions qui m'ont rongées avec le temps et m'ont conduite irrémédiablement vers ce besoin de liberté. Détrompez-vous, j'aime ces abrutis de Yakuzas qui m'ont vus naître et grandir, mais je hais n'être que la moitié de moi-même.
Le lycée a été la période la plus pénible de mon existence. Cette sensation d'être seule, de gâcher les meilleurs années de mon existence. Je me suis jurée qu'à ma majorité je quitterais le berceau familiale pour vivre mes propres expériences. Je ne veux pas être ce genre de princesse pathétique qui dépend de son papounet pour tout obtenir dans la vie. Je sais que je n'ai pas beaucoup d'effort à fournir, que quoi que je fasse ou dise, mes relations me permettront toujours de me sortir de toute situation mais pour une fois, je veux être libre. Je veux avoir le droit d'essuyer des échecs, d'être frustrée ou de baisser la tête parce que quoi qu'il advienne, je suis jeune et libre. Je vais grandir et j'apprendrais. La vie est une grande école, faite de concessions et de choix et moi, j'ai fais le mien.
J'ai donc intégrée l'université de 玉石 Gyokuseki il y a deux ans (d'abord en Philo pour finalement m'orienter vers l'éducation physique) car je voulais quitter le cocon familiale, vivre normalement et connaître les risques que cela comporte d'être quelqu'un un peu comme tout le monde (mais pas trop). Mon père ne le voit pas d'un bon oeil, il est souvent inquiet à mon sujet mais je ne me suis jamais sentie aussi libre depuis que je fréquente les cours à Gyokuseki. Pour ce qui est des Shikei Akai et Kuroi, je n'ai aucune opinion sur eux, ni n'ai peur de fréquenter l'un ou l'autre. A côté du gang de mon père, ce ne sont que des petites frappes. Ils m'amusent et qui sait, un jour peut-être je me laisserais tentée dans leur histoire. Ce n'est pas demain la veille que ça arrivera, mais qui sait. En attendant j'essaye de vivre ma vie sans encombre, ouvrant ma trappe dès que quelque chose me contrarie. Je vais d'amitié en rivalité et ça me passe par dessus la tête.