2. personality
Le caractère d'une personne dépend de tellement de facteurs différents, de choix ou du simple refus d'une image qu'on se refuse à refléter. Prenons mon cas en exemple si vous le voulez bien ..Je suis le type même du garçon qui n'a pas voulu suivre la trace de son père. Trop gentil, trop faible et facilement flexible à la moindre petite difficulté. Oh oui, mon père était de ces hommes qui ne pouvaient faire face comme il se devait. Fièrement, la tête haute ! Je n'étais qu'un petit garçon et pourtant j'avais la présence d'esprit de trouver cela révoltant, tout bonnement indigne. C'est pourquoi je me refuse encore aujourd'hui à tant de lâcheté. Comment faire face à son propre reflet dans ce genre de situation?
Je suis
fier et
entêté quand il le faut.
Introverti et
froid par la force des choses. Lorsque j'étais encore enfant, j'étais plus sociable, plus souriant mais après le décés de mon père j'ai changé du tout au tout. L'exact opposé, c'était celà que je voulais devenir. Je ne pouvais en aucune façon lui ressembler, je devais être meilleur. Plus fort, plus
malin!
C'est en étudiant que mon
intelligence et mon esprit se sont accrus. Pour ce qui est de la force de caractère, je dirais que la vie s'en est chargée d'elle même. La mort d'un père, la dépression d'une mère et la solitude sont assez d'épreuves pour un enfant dans la fleur de l'âge pour comprendre qu'il est dans son interêt de contruire une solide carapace autour de son coeur meurtri et d'aller de l'avant. Aussi dangereux que l'opération se révèle être, je n'ai pas à m'en plaindre. Je porte peut être en moi une bombe à retardement, mais je pense que les années passant, mon caractère devenant de plus en plus affirmé je n'aurais aucun mal à finalement la désamorcer.
Je ne suis pas de ceux qui se complaisent dans les faux semblants, l'hypocrisie et la recherche de la perfection aux yeux des autres. Même si mes mots peuvent blesser, même si je peux paraître rustre ou sévère, je ne me prive pas de dire ce qui doit l'être. Je tiens à rester le plus
naturel possible, c'est une des choses auquel je me racroche pour garder les pieds sur terre.
Je ne suis pas sensible, celà fait plus de 10 ans que je n'ai pas versé une larme. Je suis plutôt
mature pour mon âge et
appliqué dans tous ce que j'entreprends, mettant un point d'honneur à m'approcher le plus possible de la perfection, négligeant en contre partie toute vie sociable, tout contact avec autrui. Je n'ai besoin de personne, je me suffis à moi même. ( Ceci dis mes besoins d'homme sont ma seule faiblesse parmi mes fermes résolutions. Il m'arrive de ceder à certaines pulsions de temps à autre..) On pourrait penser que je suis arrogant, prétentieux mais je ne dis là que la simple vérité. J'ai accumulé tout ce dont je pense avoir besoin pour arriver à mon but final, quelques exceptions mises à part, je ne devrais ma réussite qu'à moi même et c'est tout ce qui compte.
En bref, mes principaux traits de caractères sont
Intelligent, introverti, froid et fortQuant à mes goûts, je dirais que j'aime
la tranquillité, les bonnes lectures, apprendre sans cesse de nouvelle chose afin de m'approcher un peu plus du seul but de ma vie et les bonnes parties de jambe en l'air quand l'envie se fait trop pressente. Eh oui je suis un homme, ne l'oubliez pas ! Par contre, j'ai
horreur des lâches, des bagarres inutiles, de la violence gratuite .. Oui vous l'urez compris je ne suis pas un grand fan de la racaille qui traine au sein de l'université. Je fais avec mais je n'en pense pas moins !
3. history
Trêve de futilités ! Parlons un peu famille. Elle ne se résume qu'à mon grand père paternel, ma mère et Soo hyun mon cousin . Le seul dont je suis encore proche et à vrai dire le seul qui puisse me supporter et inversement. Je ne sais pas pourquoi mais l'excitation et la bonne humeur qui émanent de lui sont les seules choses qui me calment dans les moments les plus durs de ma vie. Il me fait sourire par moment, c'est pour dire qu'il est assez
spécial.
Concernant mon parcours, je suis issue comme bon nombre de personne d'une famille normale, au départ tout du moins. Elle se composait d'un père employé dans une grande société technologique, d'une mère professeur des écoles et de moi même. Je n'ai jamais eu de frère, ni de soeur. Mes parents n'ont jamais voulu avoir d'autre enfant, je leur suffisais et vu mon engouement certain pour les études, je les comblais tous deux parfaitement. J'avais tous ce que je désirais, j'étais en quelque sorte pourri gâté. Je n'ai jamais fait trop de vague, toujours sage, bien élevé et surtout plutôt malin pour mon âge. Un parfait petit
enfant unique !
Jusque là tout allait bien dans le meilleur des mondes et pourtant. Je crois que tout à commencé à se déteriorer lorsque mon père s'est fait licencier. Une véritable tragédie ! Je le revois encore se plaindre à longueur de journée, pleurant sur son sort alors qu'il ne semblait rien n'y avoir à faire et pourtant. Bon nombre de ses collègues se sont battus pour leurs droits mais pas lui. Il était détruit. La société pour laquelle il avait sacrifié la moitié de sa vie venait de le rejeter comme un malepropre. Il avait baissé les bras et malgré tous les encouragements de ma mère et de mon grand père, le pauvre homme s'est enfoncé un peu plus chaque jour dans une mélancolie qui lui a été fatale.
Son
suicide m'a affecté au début je l'avoue. Il a détruit ma mère et pronfondément blessé mon grand père. Il a été la raison pour laquelle j'ai quitté Séoul pour m'installer avec mon grand père et Soo hyun à Jeju, une petite ile au large de la Corée, très prisée touristiquement. C'était un endroit calme et un cadre parfait pour que je puisse me reconstruire. Ma mère quand a elle resta à Séoul, plongeant dans une profonde dépression qui lui ôta toutes ses forces. Elle fut donc placée dans un institut approprié et nous lui rendions visite souvent. Mon grand père s'occupait très bien de moi et de mon cousin qui se retrouvait lui aussi par la force des choses sous sa garde. Soo Hyun ne m'a jamais ouvertement parlé de ses problèmes, préférant passer sous silence sa vie en faisant le pitre. Notre famille n'ayant jamais été des plus bavarde, nous n'avions pas l'habitude de parler de nos vies respectives, trop honteux sans doute de certains aspects de notre histoire commune. C'est pour cela que je ne lui en ai jamais tenu rigueur. Un jour, il m'en parlera et c'est tout ce que je j'avais besoin de savoir pour l'instant.
Les années s'écoulèrent, me forgeant ainsi une nouvelle
identité, un nouveau caractère. Mon grand père ne voyait pas ça d'un bon oeil mais le comprenait tout à fait. Chacun gérait les épreuves de la vie comme il le voulait, il savait de toute façon qu'il n'aurait rien pu changer. J'étais assez têtu mais plutôt réfléchit. Il me laissait faire mes propres choix et lorsque que je lui soumis l'idée d'aller vivre à Tokyo pour y terminer mes études, il accepta sans faire d'histoire. J'avais fait mes preuves et il avait toute confiance en moi.
J'ai donc intégré l'université de 玉石
Gyokuseki car j'avais entendu dire qu'elle était bien classée et je ressentais aussi simplement le besoin de changer d'air. Je ne suis pas un partisan de la petite guerre qui se déroule au sein de l'établissement.Aussi je reste en retrait,
méprisant sans honte les troubles fêtes qui ne cessent de se pavaner dans les couloirs. Ces combats de coq n'ont aucun interêt pour moi..
Marginal? Sans doute. La
violence gratuite semble être monnaie courante ici et ce n'est pas vraiment à celà que j'aspire.