Je m'appelle Kang Yoo Jin , j'ai 23 ans depuis le 28 mars. C'est à Bucheon que j'ai vu le jour. Je suis un coréen pure souche. Je suis arrivée à 玉石 Gyokuseki, il y a maintenant 2 ans. J'étudie les arts appliqués et je suis d'ailleurs en L2. Oui oui, je traîne en route. Et puisque nous en sommes à nous présenter, sachez que je suis gay jusqu'au bout des ongles et sans attache. Oh, j'oubliais ! Je fais partie des Fushou.

Bon, puisqu'il faut passer par là. Que dire de moi .. C'est bizarre de devoir se décrire soi-même, les autres sont mieux placés pour ça que moi. Enfin j'ai pas le choix, si ? Non, je me disais aussi.

.. Je suis quelqu'un de plutôt normal en fait si on regarde bien. J'ai des qualités et des défauts, comme tout le monde, et ça fait ce que je suis. Si, aux yeux de mes parents, je passe pour une petite frappe irrespectueuse et sans manières, mes amis, eux, me voient comme quelqu'un d'énergique et d'optimiste toujours prêt à tester de nouveaux trucs. La façon dont j'agis, mon attitude, dépendent des personnes avec qui je suis, c'est évident.
En soi sinon, je dirai que mon histoire m'a forgé un caractère rebelle : j'ai horreur de tout ce qui est règles, hiérarchie et autorité. Je préfère qu'on me laisse tranquille dans mon coin. Je ne refuse jamais une bonne petite bagarre, au contraire : quand ça fait trop longtemps et que je commence à m'ennuyer je vais moi-même compter fleurette aux têtes brûlées pour le simple plaisir de me défouler. Et puis les coups ne me dérangent pas vraiment. Je suis un véritable « pain junkie ». La douleur m'excite au plus haut point. Je suis un peu masochiste sur les bords .. Bon, okay, beaucoup. Les gens avec qui je traîne et qui connaissent mes penchants blaguent souvent à ce sujet en soulignant à quel point je suis « fêlé ». Bah, j'y peux rien, j'aime ça c'est tout.

Je suis du genre à ne reculer devant rien, surtout quand j'ai envie d'obtenir quelque chose. Ou quelqu'un. La fierté ? J'en ai, mais je n'hésite pas à m'asseoir dessus si ça peut m'aider à atteindre mon but. Trop de fierté tue la fierté. Je ne suis pas du genre à rester silencieux et tranquille dans mon coin. Il faut que je bouge, que je fasse quelque chose, quitte à tomber dans des choses louches. J'ai déjà essayé toutes sortes de drogues, dures ou non, et les effets de certaines me plaisent particulièrement. J'essaie pourtant de ne pas en abuser : quand j'habitais encore en Corée, j'ai vu plusieurs personnes de la bande avec qui je traînais faire des overdoses sous mes yeux et l'addiction, très peu pour moi, merci. Sans pour autant tomber dans l'excès, j'en prends relativement souvent et me ruine la santé à côté de ça avec cigarettes et alcool.

Autrement, je suis complètement je-m'en-foutiste. Les problèmes de société, le reste du monde, les cours, c'est pas ce qu'il y a de plus important. Loin de là. Je profite de la vie comme elle vient, au jour le cour et je vois ce que ça donne. Ca a marché jusqu'à là sans problèmes.
Bon, je vais pas m'étendre 500 ans non plus. Si je me dévoilais complètement tout de suite, il n'y aurait plus d'intérêt. Ma personnalité est bien plus complexe que ça, et j'avoue sincèrement être un peu tordu moi-même.

En bref, mes principaux traits de caractères, même ceux dont je n'ai pas parlés, se résument à confiant, bagarreur et pas docile pour un sou sauf cas très particulier où être passif peut se révéler bénéfique. Je suis également instable et impulsif, mais posé quand il le faut. Parce que oui, j'aime être paradoxal dans mon comportement.

Quant à mes goûts, je dirais que j'aime le sexe. Qui n'aime pas ça ? Et sinon, j'aime le dessin. Bizarrement. Je n'aurais jamais cru qu'une activité si calme m'attirerait, et pourtant. J'aime les surprises, les choses mauvaises pour la santé, la douleur, les sucreries et beaucoup d'autres trucs encore qui ne me viennent pas à l'esprit là, tout de suite. Ah, si : user de mes poings et de mon esprit retord pour faire des misères aux gens.
Par contre, j'ai horreur qu'on me fasse la morale. Les gens qui ont des leçons à vous faire se croient toujours au dessus du reste et vous regardent de cet air condescendant que je déteste. Je n'aime pas les geignards et le manque de style. Oh, et les filles bien sûr. Enfin, à côtoyer ça va, mais pas plus. Brr. Et si ça intéresse quelqu'un, je hais les araignées.

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Trêve de futilités ! Parlons un peu famille. Ouais, parlons-en de cette famille. Comme tout le monde, j'ai un père et une mère, ce n'est pas une grande nouvelle. Au tableau s'ajoute un petit frère de 16 ans, Yoo Jae. On forme pas vraiment la plus heureuse des familles à nous quatre, mais je m'entends vraiment bien avec mon frère malgré la différence d'âge. C'est d'ailleurs le seul avec qui je garde contact maintenant que j'ai quitté la maison. Autrement, une vieille grand mère maternelle qui me déteste et que je ne voyais déjà plus avant de partir. En dehors de tout ce beau monde, personne d'autre.



Concernant mon parcours .. Que dire ? Mes parents essayaient de concevoir un enfant depuis un certain nombre d'années déjà, sans succès. Et puis un jour, elle a fini par tomber enceinte sans que les médecins puissent l'expliquer. Cette naissance était comme un miracle pour eux, et je ne sais pas si c'est parti de là ou pas, mais ils me voyaient comme le fils parfait pendant toute mon enfance.
Les plus vieux souvenirs que j'ai remontent à quand j'avais trois ou quatre ans. Ils passaient leur temps à me chouchouter et à m'étouffer sous leur amour et leurs attentes. Je ne sais pas si j'avais déjà une part rebelle en moi ou si c'est leur attitude qui a déclenché tout ça, mais j'ai très vite commencé à les décevoir. A trop être derrière mon dos, ils ont vite déchanté. Je ne leur manquait pas encore de respect, étant encore un enfant influençable à l'époque, mais ils avaient de plus en plus de mal à contrôler ma vie. Il était hors de question pour moi que je sois un pantin à leurs ordres comme il le souhaitait. Parce qu'ils avaient déjà planifié toute ma vie à l'avance : les écoles dans lesquelles j'allais m'inscrire, les études que j'allais faire plus tard, et ils réfléchirent même à un possible mariage avec les filles des bonnes familles qu'ils connaissaient. Très peu pour moi.

On aurait pu penser que la naissance de mon frère aurait arrangé les choses, mais non. Il devint bien entendu le fils préféré puisqu'encore malléable, crédule et en adoration devant nos parents, mais ils ne me lâchèrent pas la grappe pour autant. C'est pas faute d'avoir espéré pourtant ..

En tout cas, plus je grandissais et plus je devenais incontrôlable. J'ai été bien obligé d'aller dans leurs écoles de fils à papa parce que malheureusement, quand on est gamin, on n'a pas son mot à dire. Je leur montrais mon mécontentement à ma façon : ils recevaient bon nombre de lettres et d'appels des écoles où j'étais.
Décidé à les contrarier le plus possible et à m'éloigner de ce moule de fils parfait, je commençai à fumer et à boire, sortant de plus en plus régulièrement pour ne rentrer que le matin. Je découvris les joies du sexe avec un total inconnu à une soirée, plus pour le challenge qu'autre chose au départ, et me retrouvai involontairement totalement addict, une véritable chienne en puissance. Je testai même avec une fille : berk. L'expérience me conforta dans l'idée que je n'étais définitivement pas fait pour dominer dans la chambre. En dehors, c'était une toute autre histoire.

Ma crise d'ado fut particulièrement difficile. Je regrette un peu aujourd'hui d'avoir donné une si mauvaise image de moi à mon frère, qui me voyait rentrer dans des états pas possibles et assistaient aux disputes violentes entre mes parents et moi. Mais il n'était définitivement pas possible pour moi de leur obéir. On n'était pas vraiment très proches jusqu'au jour où il m'a avoué que j'étais son idole. Ca m'a pris de cours vu que je n'étais vraiment pas un modèle à suivre, et j'ai passé plus de temps avec lui à partir de ce moment là. Ca ne m'empêchait pas pour autant de continuer ma vie de débauche à l'extérieur de la maison.

Je ne me montrais en classe que pour faire acte de présence, passant mes journées à dormir ou embêter les autres élèves. Le collège passa puis laissa place au lycée. Mes parents durent payer une sacrée somme d'argent en échange de mon inscription. Ils tenaient absolument à ce que je sois scolarisé pour éviter de devenir un délinquant. Je dus choisir des options et c'est à ce moment là que je me découvris une passion : le dessin. Rien ne changea dans mon comportement si ce n'est que j'assistais à tous mes cours d'arts plastiques sans exception. J'avais enfin trouvé quelque chose qui me plaisait. C'est d'ailleurs ce qui me poussa à bosser un minimum pour obtenir mon diplôme et pouvoir continuer dans cette voie là. Je l'eus de justesse et m'empressai d'aller narguer mes parents qui pensaient que j'étais un bon rien après les quelques années redoublées. Décidés à m'envoyer dans une université qui leur conviendrait, je n'eus pas le choix et me retrouvais un beau jour au Japon. C'était vraiment fin de leur part comme tactique pour m'éloigner moi et ma mauvaise influence de la maison et de mon frère.
Ca ne m'a pas vraiment déplu, malgré la barrière de la langue qu'il m'a fallu apprendre sur le tas. J'étais enfin libre d'agir avec autant de bassesse que je le souhaitais.


J'ai donc intégré l'université de 玉石 Gyokuseki plus par obligation qu'autre chose. Je ne sais pas ce que mes parents avait entendu à propos de cet établissement mais ils semblaient plutôt satisfaits de m'y voir entrer. S'ils avaient su ce qui s'y tramait .. Ils étaient persuadés de m'avoir 'sauvé' alors qu'en fait, ils m'avaient fait plonger tête la première dans un univers qu'ils considéraient peu fréquentable. Ironie du sort ? Ca m'a bien fait rire en tout cas les premières semaines, quand j'ai découvert l'ambiance à Gyokuseki. Ils ne risquent pas de se douter de quoi que ce soit vu qu'on ne se parle plus jamais. Je suis totalement indépendant désormais, vivant avec l'argent accumulé sur mon compte depuis ma naissance. La vie me plaît ici, on ne s'ennuie jamais. Cette petite gueguerre entre Shikei Akai et Kuroi me fait doucement rire, les regardant se détester et se tirer dans les pattes. Plutôt divertissant. Ils se ressemblent plus qu'ils ne veulent l'admettre.
Cette ambiance tendue m'excite, et chacun peut se permettre des coups bas envers les autres. Toujours être sur ses gardes et pouvoir faire ce qu'on veut en quelque sorte : voilà un endroit fait pour moi. Fidèle à moi-même, je traîne plus que je ne vais en cours. Les arts appliqués c'est bien beau, mais c'est bien trop technique pour moi. C'est bien pour ça que je suis toujours en troisième année à 23 ans, je ne m'intéresse à mes cours que quand je le veux bien.

Sinon, dans la vraie vie, je m'appelle Vanou. Je suis une fille et j'ai 20 ans. J'ai connu Suitai Suru par le biais du Saint Esprit. Ma fréquence de connexion, eh bien, je ne sais pas trop, disons 4-5 jours sur 7, voire plus. Sinon, en rp, je ne casse pas trois pattes à un canard, mais je me débrouille. Hum, j'ai fais le tour je crois. Oh oops ! Le code d'activation est ok par atsu.