Avant leur arrivée, Gyokuseki pouvait se vanter d'être une école à peu près comme les autres. Mais l'arrivée de Kim Jae Hyun et Suh Dong Wook a tout changé. Ce sont eux qui ont créé les Shikei, alors qu'il avait eux-même à peine 15 ans, une bande d'amis qui aimaient traîner dans les rues, s'amuser et se battre. Une bande d'amis qui s'est rapidement élargie, un groupe qui est vite devenu un véritable gang, s'ouvrant de nouveaux horizons à travers divers trafics et autres guerres de territoires. Les Shikei étaient devenus un clan, organisé autour de leurs deux leaders, Jae Hyun et Dong Wook, et c'est ainsi qu'ils sont arrivés à Gyokuseki, amenant avec eux la majorité de leur gang. Les choses auraient pu continuer ainsi, si les deux leaders n'étaient pas devenus ennemis. Un combat de trop, un coup de couteau, Jae Hyun qui finit à l'hôpital, frôlant la mort et affirmant que tout est de la faute de Dong Wook. Dès lors, plus aucune discussion n'était possible entre eux, et la haine succéda à l'entente. Les Shikei se divisèrent, Dong Wook prenant la tête des Kuroi, Jae Hyun celle des Akai. Les autres membres des Shikei durent choisir leur camp, et la guerre commença, entraînant Gyokuseki, la défigurant en ce qu'elle est aujourd'hui : un champ de bataille.
Les membres des Shikei Akai, mené par Kim Jae Hyun s’apparentent plus à une bande de potes qu'à un véritable clan. Cette image est due en partie à ce manque d'organisation presque flagrante qui régie au sein du groupe. Ils sont beaucoup moins violents, bien plus libres que leur rivaux, plus indépendants aussi. Ils ont d'ailleurs bien meilleure réputation que leurs concurrents. En revanche on les prend aussi un peu moins au sérieux que les noirs. C'est ça que de ne pas inspirer la peur par tous les moyens. Plus terre-à-terre, la haine n'est pas l'élément centrale de leur fratrie. Du moins, la rancune avait été remplacée pour faire place à une union presque bonne enfant. Ceux qui intègre les rouges le font par amitié pour Jae Hyun ou pour les avantages qu'intégrer une bande telle que celle des Akai procure ou encore par goût du risque. Mais ça, c'était avant. Avant que les Kuroi ne relancent les hostilités et ne les fassent passer pour les dindons de la farce. Aujourd'hui, ils sont déterminés à effacer cette image de clowns qui leur collent un peu trop à la peau. Ils payeront. Un jour ou un autre.
Suh Dong Wook en est le leader et son clan est à son image : plein de haine et de brutalité. Contrairement aux membres des Shikei Akai, les noirs jouissent d'une organisation presque militaire. Bien plus axés sur la violence, les Kuroi sont des ennemis redoutables et difficiles à cerner. Moins nombreux que les membres du camp adverses, les noirs ont la réputation d'être de bons bagarreurs. Si y entrer n'est pas compliqué, s'y faire accepter et respecter est une autre histoire. A la fois crains et admirés par les plus étranges spécimens de Gyokuseki, les membres de ce groupe sont soudés et plus réfléchis que leur rivaux. On dit d'eux qu'ils sont plus fourbes et vicieux. Ceux qui se sont alliés à Suh Dong Wook n'ont pas peur aux yeux et une soif de vengeance hors du commun. La guerre Akai et Kuroi n'est pour la plupart qu'un prétexte à la vengeance, un alibi parfait pour commettre les pires méfaits sur des adversaires qui ont signé un pacte de guerre, innocent ou non. Seulement, dernièrement l'anarchie a prit possession du groupe suite au départ provisoire de son charismatique et effrayant leader. Ce qui caractérise la force des rangs des noirs s'effondre pour laisser place à une guerre de pouvoirs et de pseudos droits. A trop serrer la laisse, les chiens finissent par se retourner contre leur maître, pas vrai ?
En théorie, vous êtes les quatre élèves les plus puissants de Gyokuseki. En tant que bras armé des autorités de l’école, vous bénéficiez de tous les pouvoirs pour ramener le calme sur le campus et faire en sorte qu’il retrouve sa gloire passée. Bien sûr, c’est un combat qui peut sembler perdu d’avance. Et bien sûr, encore faut-il que vous ayez intégré ce groupe avec véritablement l’envie de faire bouger les choses. Car il se peut aussi que vous ne recherchiez que les privilèges, les passe-droits et la célébrité que vous confère votre appartenance au Seitokai. En effet, vous êtes traités comme des princes par l’administration de l’école et le destin de bon nombre d’élèves se trouve entre vos mains, et vos paroles et vos actes peuvent en changer le cours à votre convenance. Cependant, il y a un revers à toute médaille. Pour commencer, les tensions sont nombreuses au sein de votre propre groupe et il est rare que tout le monde soit d’accord, ou même simplement fasse son boulot. Ensuite, ne vous voilez pas la face : vous êtes puissants et appréciés de ceux qui souhaitent étudier en paix, mais ces élèves là sont une minorité. Pour tous les autres, vous n’êtes que des ennemis à abattre, des pourritures qu’ils aimeraient bien pouvoir se faire. Et vous le leur rendez bien. Vos armes : la sanction, à divers degrés, des avertissements à l’expulsion, en passant par les travaux d’intérêt général. C’est la théorie. En pratique, vous pouvez faire ce que vous voulez, personne de haut placé ne vous en tiendra rigueur. A vous de voir ce que vous voulez vraiment en intégrant le Seitokai.
[ Ce groupe est fermé. En dehors des Personnages prédéfinis. ]
Vous êtes la gloire passée de cette école, vous représentez un souvenir, celui de ce que fut Gyokuseki avant de se transformer en enfer. Intelligents, calmes, vous allez en cours et vous y excellez, vous ne faites pas de vagues et méprisez la plupart des cas sociaux qui hantent les couloirs de l’académie. Vous pouvez vous permettre de les dédaigner, vous êtes bien plus intelligents qu’eux, et peut-être bien plus mâtures. La seule chose qui vous empêche d’intégrer le Seitokai histoire de faire le ménage dans toute cette ménagerie, c’est que vous vous estimez meilleurs que le Seitokai aussi. Alors bien sûr, votre attitude n’est pas des plus appréciées au sein de l’école. Et bien sûr, vous êtes des cibles de choix pour les paumés, les violents, les inutiles qui grouillent à Gyokuseki. Se payer quelqu’un comme vous, c’est toujours bon pour leur image. Votre chance, c’est que vous êtes plutôt doués pour éviter les conflits, même vous n’en pensez pas moins. Du coup, personne ne vous prend réellement au sérieux. Après tout, malgré votre gros cerveau, vous n’êtes pas très utiles, ni à un camp, ni à l’autre. Hélas pour vous, vous êtes une espèce en voie de disparition. Pensez-y, du haut de votre piédestal.
Que serait la vie de toutes les brutes de Gyokuseki sans vous, les élèves normaux, les types lambda, ni bons, ni mauvais, qui font le quotidien de cette école ? Ailleurs, vous auriez sûrement vécu une scolarité sans histoires et bien monotone. Ici, vous regrettez peut-être cette monotonie qui vous ennuyait tant. Vous pouvez vous montrer aussi mauvais que les autres en cours, cela dit, tout comme, parfois, vous atteignez des sommets. Mais ça ne dure pas, et vous finissez toujours par retomber dans cette terrible normalité qui fait de vous les victimes préférées du reste des élèves de Gyokuseki. Oui, inutile d’espérer, vous y passerez forcément à un moment ou à un autre, à moins d’avoir les bons amis au bon moment. En fait, vous ne devez compter que sur vous-même, car à qui faire réellement confiance, ici ? Seulement, vous faire bien voir d’une des stars de l’école est sûrement le meilleur moyen d’y survivre pendant toutes ces années où vous allez travailler pour obtenir votre diplôme. Oui, toutes vos forces et votre attention vont être mobilisées à ne pas vous faire punir pour avoir trop flirté avec la médiocrité, sans non plus attirer la jalousie des plus cancres lorsque par hasard, vous aurez brillé d’une quelconque façon. Un destin bien difficile à porter, en vérité.
Vous, vous êtes parfaitement à l’aise, à Gyokuseki. Non pas que vous soyez particulièrement violents, même si vous pouvez très bien faire partie de ces étudiants à la personnalité désaxée désireux d’apporter votre touche personnelle et solitaire au chaos qui règne dans cette école. Non, vous êtes surtout totalement déphasés par rapport à la terrible réalité de Gyokuseki. Le Seitokai, vous vous en fichez, ce ne sont pas ces types qui vous empêcheront de sécher les cours pour aller vous en griller une sur le toit. Les Shikei, ce sont des crétins même pas foutus d’en finir une bonne fois pour toute – enfin, si vous étiez à leur place, vous feriez mieux que ça, c’est sûr. Les Hataraki, des lèche-culs tout juste bons à se faire bizuter. Quant au reste, vous ne les voyez même pas, ils n’existent pas pour vous. Votre quotidien se résume à ne pas aller en cours et choisir votre propre chemin. Assez fort pour vous la jouer solitaire, assez fourbe pour avoir envie de foutre la merde, assez désoeuvré pour vous mêler des affaires des autres, vous êtes décidément des étudiants bizarres, mal vus par le reste de l’école et particulièrement fiers de ça. Oui, vous êtes assez tordus, assez froids, assez mauvais pour vous sentir non pas chez vous, mais en terrain connu à Gyokuseki.
Vous, vous êtes certainement les plus chanceux. Vous avez au moins un pied en dehors de cet enfer. Anciens étudiants diplômés, jeunes racailles fraichement expulsées ou simples citoyens, vous êtes des ''étrangers'' et tant mieux pour vous. Pour certains, les horreurs qui se produisent entre les murs de Gyokuseki vous sont purement et simplement inconnues et votre vie n'en est que plus belle. Inutile de s'encombrer des soucis des autres lorsque, comme vous, on se doit d’affronter un autre genre d'enfer ; celui de la vie de tout les jours. Tandis que pour d'autres, cette université et ses étudiants sont telles les flammes d'un bon feu de camp, vous attirant toujours vers elle. On a beau vous avoir mis en garde, c'est plus fort que vous. Votre corps est à l'extérieur mais votre coeur y est chez lui. Bien sûr vous n'êtes pas inconscients et si cette guerre futile entre les Shikei Akai et Kuroi vous laisse totalement indifférent, vous savez vous montrer prudents. Il est plus sage de fréquenter les têtes ou les élèves normaux de cette effroyable université en dehors de l'arène. Non, vraiment, vous êtes mieux dehors. Libres et en sécurité. Du moins, c'est ce qu'on vous souhaite.
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